vendredi 8 août 2014



Hommage à la paresse,

Dix heures du matin, j'ouvre un œil, puis l'autre,
J'aurais bien dormi encore une petite heure,
Je baille, je m'étire, dans les draps froissés je me vautre
Jusqu'à ce que ma douce vienne et m'effleure

Signal de fin de la grasse matinée dominicale.
Jusqu'à midi je traîne ma flemme dans la maison,
Je dois me doucher, me raser, rien que de très banal
Mais cela représente pour moi une corvée, une décision

Qu'il m'est difficile de prendre pour le moment.
Il me tarde que le déjeuner soit terminé
Pour aller au plus vite m'installer sur le banc
Rêvasser avant de tomber dans les bras de Morphée

Et attendre tranquillement l'heure du dîner.
Faut bien se requinquer pour aborder en forme
Et sans stresse la deuxième partie de soirée
Puis retourner au lit et qu'au plus vite, je me rendorme.

Je n'ai rien fait de la journée et pourtant je suis épuisé.
Ce n'est pourtant pas le travail qui me manque
Mais … nous reparlerons plus tard de ce délicat sujet
Pour le moment focalisons-nous sur la partie de pétanque.

Non finalement j'y renonce, beaucoup trop physique
Les sports de haut niveau ne sont pas faits pour moi
Rejoindre le hamac pour un ou deux jeux informatiques
Feuilleter le journal ? Mauvaises nouvelles, beaucoup trop d'émoi !

Je sirote doucement le cocktail que l'on m'apporte.
L'alcool dans mon corps agit comme une caresse,
Il est déjà trop tard,  j'ai les yeux qui papillotent
Inutile de lutter contre cette torpeur qui m'oppresse.

Le terre peut aussi bien tourner sans mon intervention
Je vais donc m'abandonner voluptueusement à l'appel des rêves
Et me laisser glisser avec application
Dans le monde onirique pour une courte trêve. 




   

  



    

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