dimanche 7 septembre 2014



L'enfant et l'orage


Lueur aveuglante de l'éclair qui luit,
Bruit assourdissant du tonnerre qui gronde,
Zébrure dans le ciel qui nous éblouit,
Blottis-toi contre moi et cesse de te morfondre. 

Soudain les éléments se déchaînent,
Un vent violent soufflant d'ouest balaie
Les nuées noires que plus rien ne freine.
Tu as, petit bonhomme, une mine de papier mâché.

Nuit en plein jour que des bougies éclairent,
Pluie tropicale cognant sur les carreaux
Suivies d'averses de grêle spectaculaires.
Je tente de t'apaiser en te massant le dos.

Sommes maintenant au plus fort de la tempête,
Les sifflements du vent sont assourdissants,
Eclairs et tonnerre à l'infini se répètent.
Tu t'efforces d'esquisser un sourire grimaçant.

Les grêlons hachent menu la végétation,
La foudre s'abat partout autour de nous ,
Vision d'apocalypse frappant l'imagination.
Je tente de t'apaiser par des petits bisous.

Finalement les grondements s'éloignent, le déluge s'apaise,
La pluie tambourine encore un bon quart d'heure.
Un sublime arc en ciel met l'orage entre parenthèses.
Tu n'as plus rien à craindre il n'y a plus péril en la demeure.