mercredi 18 novembre 2015



« Femmes, femmes, femmes, »

« Quand je pense à Fernande » et à sa bouche gourmande
Un air de Brassens me vient naturellement à l'esprit
Illuminant la maison, le jardin et la lande,
Me confirmant que je suis encore en vie.

Eléonore bien des années après me fait toujours rêver,
Comment oublier son opulente poitrine
Sa croupe rebondie et ses cheveux tressés ?
Je la revoie s'appliquant à égailler sa vitrine

De lingeries féminines, affriolantes frivolités !
Sa grâce, la noblesse de ses gestes, son décolleté généreux
Laissant apparaître deux colombes prêtes à s'envoler,
Son aptitude à rendre tous les hommes amoureux !

Emilie la boulangère, adorable trentenaire
Au sourire lumineux et aux yeux pétillants,
Avenante et pimpante sous sa blouse légère
Suggérant d 'appétissants et merveilleux présents.

Ces damoiselles et d'autres encore ont bercé mon adolescence
Mobilisant mes forces, focalisant mon esprit,
Bouleversant mon âme jusqu'à la démence,
Me questionnant sans fin sur les choses de la vie.

Elles matérialisaient d'inaccessibles rêves
« Sur l'écran noir de mes nuits blanches »
Du soir au matin sans la moindre trêve,
Me laissant hagard, comme broyé par une avalanche.

Vous êtes Mes Dames, un mystère, une énigme,
Dont je ne suis pas parvenu à casser les codes.
Je me contenterai donc de ce paradigme
Nullement pressé de changer de méthode.

Bien qu'ayant atteint  depuis, un âge que l'on dit avancé,
Vous êtes toujours, Vous les Femmes, mon seul centre d'intérêt.
A la fois sœurs, mères, épouses, amantes, espiègles, voire délurées,
Je vous aime telles que vous êtes et ce soir j'avais envie de vous le crier !



Quelques emprunts « entre guillemets » à des chansons populaires.