vendredi 11 juillet 2014


Money, money, money,

D'abord il y a eu le troc puis les coquillages
Remplacés plus tard par la monnaie.
Chaque méthode a bien sur ses avantages
Mais nos contemporains, eux, préfèrent les gros billets.

Du blé, du flouze, des picaillons, de la mitraille
Tout est bon pour bourrer les cassettes.
Sans oseille aucune chance de faire ripaille,
Sans grisbi pas moyen de lever la minette.

Que l'on soit chômeur ou informaticien,
Bureaucrate ou commerçant,
Agriculteur ou chirurgien,
De l'argent nous sommes tous dépendants.

Tout le monde n'a pas les mêmes besoins
Certains se contentent de ce qu'ils ont
Pendant que d'autres ferraillent pour cumuler des biens,
A l'affût de la galette, du moindre sou, du moindre rond.

La finance a maintenant tous les pouvoirs.
La spéculation érigée en règle d'or
S'appuie sur des logiciels pour briser les tiroirs
Et remplir les coffres des nouveaux conquistadores.

Des banques déclarées régulièrement en faillite,
Le contribuable comble les trous de trésoreries
Pendant ce temps en congrès les chefs d'états cogitent.
Toujours les mêmes pour rattraper les escroqueries !

Les capitaines d'industrie déploient leurs parachutes dorés.
Les groupes internationaux exonérés d'impôts
S'installent dans les pays sous développés
Pas par bonté d'âme mais pour gonfler plus encore leurs magots.

Tout est bon pour s'enrichir, détournements de fonds,
Vols, fausses factures, drogue, la panoplie des crapules.
Le margoulin, isolé ou en meute est loin d'être moribond,
Il est largement imité et fait chaque jour d'avantage d'émules.

Les géants pétroliers, ceux de la pharmacie ou de l'armement
Edictent leurs lois, n'en déplaise aux nations
Qui ne sont entre leurs mains que des instruments
Leur permettant tous les abus, toutes les malversations.

Ils ne pensent qu'en termes de mondialisation
Afin d' asservir le plus grand nombre
Et accroître leur empire maffieux, leur organisation.
Avec application l'araignée tisse sa toile dans l'ombre.

Des pays, des continents sont sous leur contrôle.
Ils tirent habilement les ficelles d'un système complètement névrosé
D'un monde sans repères, sans boussole.
Y aura-t-il un jour quelqu'un pour dire « Maintenant çà suffit, en voilà  assez » ?!











 

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